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Écosystèmes terrestresForêts tropicales humides et sèches

Les forêts pluvieuses de montagnes centro-américaines

By 1 septembre 2021No Comments

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L’écosystème des forêts pluvieuses de montagne centro-américaines

Biotope

Ambiance envoûtante que celle d’une brume permanente où la canopée d’une forêt tropicale humide d’altitude fleurte avec les nuages….

les forêts pluvieuses de montagne d’Amérique Centrale… Situées au Mexique, au Guatémala, au Bélize, au Salvador, au Honduras, au Nicaragua, au Costa Rica ou encore au Panama, ces forêts de nuages sont implantées sur les versants d’une cordillère volcanique à des altitudes comprises entre 1500 et 3000 mètres.

Les températures annuelles sont clémentes, avoisinant les +13°C-+18°C, mais restent bien plus fraîches qu’en contrebas.

C’est à ce niveau, que la vapeur d’eau de l’air chaud et humide remontant des basses altitudes à flanc de montagne, se condense pour former une épaisse couche de nuages orographiques.

En conséquence, la luminosité y est plus faible et les précipitations qui s’y déversent en retour sont abondantes, évaluées à 1500 voire 3000 millimètres par an.

Les conditions spécifiques de ce milieu s’avèrent favorables au développement de la vie.

La biodiversité y regorge.

Biocénose

Dans cette jungle verdoyante et luxuriante, des arbres d’une quinzaine de mètres maximum, colonisés par de multiples plantes épiphytes : des mousses, des fougères, des bromélias, des orchidées multicolores…

Au total, c’est encore près de 3000 espèces d’arbres et de plantes et environ 30 espèces d’oiseaux, 30 espèces de mammifères, 130 espèces de reptiles et amphibiens et au moins autant d’invertébrés.. qu’hébergent les forêts pluvieuses de montagne centraméricaines et que l’on trouve nul par ailleurs.

Ces nombres attestent de l’incroyable richesse endémique tant sur le plan floristique et faunistique de cet endroit de la planète, sur une aire aussi limitée que celle de 0.04% de la superficie du globe.

Jungle équatoriale forêt tropicale humide du Costa Rica

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Hotspot de biodiversité

D’après les données : 2016, Convention of International Trade of Endangered Species – 2019, International Union for Conservation of Nature, 2021, Conservation International – 2021, United Nations Organization for Education, Science and Culture – 2021, World Wildlife Fund – 2010, Faculté des sciences, Université de Sherebrooke – 2018, Global Wildlife Conservation – 2018, Food and Agriculture Organization – 2018, World Trade Organization – 2021, National Aeronautics and Space Administration – 2018, International Tropical Timber Organization – 2018, Convention on International Trade of Endangered Species – 2021 United Nations Office on Drugs and Crime – 2014 le Monde.

Menaces anthropiques

A l’origine, la forêt primaire de l’Amérique Centrale devait s’étendre sur 1130000 kilomètres carrés.

Au cours de ces dernières décennies, l’action humaine a contribué à faire disparaître 80% de cette surface ; 20% entre les seules années 1980- 2020.

De cette végétation primaire, il ne reste que 224000 kilomètres carrés. Si les forêts de nuages sont quelque peu épargnées, en contrebas, les forêts tropicales humides de basses altitudes plient sous le poids d’une déforestation, en faveur des cultures de bananiers, de cannes à sucre, de caféiers, d’huile de palme, d’élevages bovins, de l’exploitation forestière dont celle dédiée au commerce à l’export de pâte à papier et de bois précieux, de l’extraction de minerais, pétrole et gaz.

Plus encore, il s’agit de business illégaux sur fond de trafic de drogues et d’armes. Malgré la volonté des Etats de préserver la forêt (respectivement 11 et 59% des forêts inscrites dans des aires protégées ou des plans de gestion durale), dans certains pays, 95% de la déforestation se réalise dans le non-respect de normes environnementales.

Le seuil de déforestation est ici parmi les plus élevés du monde. Cette surexploitation de la forêt tropicale humide de basse altitude n’est pas sans conséquence sur celle au-dessus puisque celle-ci a occasionné une baisse considérable des précipitations en altitude et avec elle de nombreuses sécheresses.

Il est à noter une dégradation de l’habitat.

Jungle équatoriale forêt tropicale humide du Costa Rica

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